An Entry...of a different kind...
Oct 5, 2015 9:27:02 GMT -6
727sky, dirkgently, and 6 more like this
Post by Deleted on Oct 5, 2015 9:27:02 GMT -6
Hello Friends,
As some of you may know, French is my native tongue, English being my second language.
Up until very recently though, I knew that there were members on Hernando's that were like me, meaning that English is also their second language but I had no idea that we had members here that use translators in order to navigate our little corner of the net so that they could enjoy and participate - as best they could - with us.
Now, I don't know about you, but to navigate a website where you need to get not only everything you read translated but everything you will write is quite a feat.
So I took it upon myself to demonstrate - through a non participating contest entry - what it must feel like.
The following entry is exclusively written in French (pictures are in English ) and you WILL need to get it translated in order to understand the story I've just written.
Imagine having to do this, day after day, day in, day out, just to be part of our family here.
Now, this is an area where we can give back to them, what they so gracefully give to us every time they log in. A place where you can write a story in your own language where members interested may have it translated, a sort of reversal of fortune kind of thing.
I encourage everyone not having English as their native tongue to follow suit. This doesn't exist anywhere, so maybe it's time to show, once again and in our own way, just how much Hernando's is different.
Here is my entry, it's a story about love, dreams and hard cold reality:
La première fois que je l’ai vu, c’était par un soir étoilé sur les plaines d’Abraham à Québec. Nous étions là, un groupe d’amis, à visiter ce que les Plaines ont à offrir aux touristes qui, comme nous, ne font que fouler l’herbe sur laquelle des milliers de jambes ont défilées au fil des centenaires.
La lune, ce soir là, comme par hasard était resplendissante, nous rassurant de sa présence bienveillante par la petite teinte de mystère qu’elle faisait planer sur nous.
Et elle se tenait là, aux milieux des plaines, assise sur un ancien vestige de ciment, regardant devant elle comme si elle y avait perdu quelque sombre objet. Ses très longs cheveux blonds d’une raideur irréelle lui donnaient un air de princesse qui avait selon toute apparence courue loin de son royaume pour trouver un semblant de joie.
Elle ne s’était retournée qu’une seule fois vers nous, peut-être du au fait que nous parlions d’un ton qui n’avait rien de comparable à un chuchotement. J’avais discerné des yeux verts et perçants mais je n’en étais pas convaincu, la lune faisant miroiter un voile d’illusions nocturnes sur une personne qui, de toute évidence, reflétait une beauté incomparable, que ce soit de jour ou de soir. En y repensant à l’occasion, je me dis que ses yeux étaient peut-être bleus, je n’en demeure pas convaincu.
La deuxième fois que je l’ai entrevue, curieux hasard, j’étais en voyage au Mexique. Je sortais de l’océan avec lequel je m’étais un peu amusé. Les raies étaient nombreuses en ce temps-ci de l’année et une simple baignade s’avérait être une aventure afin d’éviter de leurs marcher sur le corps, ce qui avait malheureusement deux conséquences désagréables; les blesser ou se faire blesser par leurs queues en forme de dard qui transperce tout corps présent, dans un ultime effort de défensive.
Et elle se tenait là, sur la plage, regardant vers l’horizon des eaux couleur turquoise comme si elle y attendait un quelconque navire ou pirate qui se pointerait pour venir la récupérer. Ses cheveux blonds, plus courts que la première fois que je l’avais vu, faisait encore une fois compétition avec une peau qui me semblait parfaite de par sa couleur dorée. Ses lignes corporelles en évidence du fait qu’elle ne portait qu’un simple bikini de couleur blanc, agrémenté de fleurs pourpres qui lui aussi, se chargeait très bien de mettre son corps entier en évidence.
Elle ne s’était retournée qu’une seule fois vers moi, me rappelant à quel point ses yeux verts, et ils étaient bien verts, m’ensorcelaient. Un mirage d’une incroyable beauté éternelle qui, cette fois-ci, fit monter ma pression cardiaque de plusieurs crans. Le temps de ramasser ma serviette et de commencer à m’essuyer, elle avait disparu; aussi aisément qu’elle était apparue.
Et aujourd’hui je me tiens là, au milieu de la clairière, tout près de ma tente, levant ma bière vers le ciel tel une tentative de bénédiction des Dieux pour un repos vacancier dont j’avais besoin depuis belle lurette. Le silence majestueux de la forèt qui m’entoure qui se fond dans l’harmonie d’une gigantesque symphonie de sons de petits insectes nocturnes. Je regarde vers le firmament et j’ai cette nette impression que les étoiles dansent pour moi oubliant de par le fait même que j’ai déjà descendu plusieurs bières.
Et la voici de nouveau, tout au bout de la clairière, se déplaçant vers moi. Ses cheveux blonds suivant le rythme de cette douce et chaude brise d’été qui nous accompagne. Elle ne semble habillée que d’un chemisier de nuit accompagnée d’une fleur dans ses cheveux et il me semble – et ici je me dois de porter le blâme de nouveau sur le nombre de bières que j’ai consommé – que des oiseaux-mouches se déplacent autour d’elle dans un tourbillon lent et majestueux.
Elle est à mi-chemin entre le bout de la clairière et mon petit coin de paradis sur lequel j’ai édifié mon refuge et la voila qui, tranquillement, se met à me fixer ardamment.
Quelle vision!!
Dans un geste fatidique, avec lequel mon imagination se met à ne pas y croire, voila qu’elle laisse gracieusement tomber sa bretelle gauche, dévoilant ainsi son épaule ronde et parfaite.
Mon cœur fait milles quatre-cent tours minute mais pour la première fois, un doute s’installe. Qui est-elle? Pourquoi me suit-elle? Que veut-elle?
Et tout comme le reste de ma vie qui ne comporte que des hauts qui abruptement ne font que se transformer en vire voltige vers le bas, mon téléphone cellulaire se met à sonner, brisant ainsi l’envoutement dans lequel, encore une fois, je m’était engagé.
« Merde! » je lâche à haute voix.
Puis un sentiment désagréable fait surface…je ne devrais pas avoir de signal à cet endroit que j’ai pris un temps fou à découvrir…
Tenant mon appareil en main, qui ne cesse de crier ce son machiavélique, je me rends à l’évidence qu’il est éteint et de ce fait, hors fonction.
Je regarde une dernière fois ce mirage, cette œuvre d’art, qui vient vers moi mais tranquillement, paisiblement, cette apparition commence à disparaitre dans un subtil voile de fumée…
Mon appareil cellulaire fonctionne tel qu’il se doit et je réalise que ce son venant directement des profondeurs de l’enfer est mon alarme matinale qui me suggère qu’il est temps que je me lève pour aller travailler.
Dans mes rêves les plus fous, je ne ferait vivre ceci à mon pire ennemi. Cruauté divine.
Fin.
As some of you may know, French is my native tongue, English being my second language.
Up until very recently though, I knew that there were members on Hernando's that were like me, meaning that English is also their second language but I had no idea that we had members here that use translators in order to navigate our little corner of the net so that they could enjoy and participate - as best they could - with us.
Now, I don't know about you, but to navigate a website where you need to get not only everything you read translated but everything you will write is quite a feat.
So I took it upon myself to demonstrate - through a non participating contest entry - what it must feel like.
The following entry is exclusively written in French (pictures are in English ) and you WILL need to get it translated in order to understand the story I've just written.
Imagine having to do this, day after day, day in, day out, just to be part of our family here.
Now, this is an area where we can give back to them, what they so gracefully give to us every time they log in. A place where you can write a story in your own language where members interested may have it translated, a sort of reversal of fortune kind of thing.
I encourage everyone not having English as their native tongue to follow suit. This doesn't exist anywhere, so maybe it's time to show, once again and in our own way, just how much Hernando's is different.
Here is my entry, it's a story about love, dreams and hard cold reality:
Dans mes rêves les plus fous…
La première fois que je l’ai vu, c’était par un soir étoilé sur les plaines d’Abraham à Québec. Nous étions là, un groupe d’amis, à visiter ce que les Plaines ont à offrir aux touristes qui, comme nous, ne font que fouler l’herbe sur laquelle des milliers de jambes ont défilées au fil des centenaires.
La lune, ce soir là, comme par hasard était resplendissante, nous rassurant de sa présence bienveillante par la petite teinte de mystère qu’elle faisait planer sur nous.
Et elle se tenait là, aux milieux des plaines, assise sur un ancien vestige de ciment, regardant devant elle comme si elle y avait perdu quelque sombre objet. Ses très longs cheveux blonds d’une raideur irréelle lui donnaient un air de princesse qui avait selon toute apparence courue loin de son royaume pour trouver un semblant de joie.
Elle ne s’était retournée qu’une seule fois vers nous, peut-être du au fait que nous parlions d’un ton qui n’avait rien de comparable à un chuchotement. J’avais discerné des yeux verts et perçants mais je n’en étais pas convaincu, la lune faisant miroiter un voile d’illusions nocturnes sur une personne qui, de toute évidence, reflétait une beauté incomparable, que ce soit de jour ou de soir. En y repensant à l’occasion, je me dis que ses yeux étaient peut-être bleus, je n’en demeure pas convaincu.
La deuxième fois que je l’ai entrevue, curieux hasard, j’étais en voyage au Mexique. Je sortais de l’océan avec lequel je m’étais un peu amusé. Les raies étaient nombreuses en ce temps-ci de l’année et une simple baignade s’avérait être une aventure afin d’éviter de leurs marcher sur le corps, ce qui avait malheureusement deux conséquences désagréables; les blesser ou se faire blesser par leurs queues en forme de dard qui transperce tout corps présent, dans un ultime effort de défensive.
Et elle se tenait là, sur la plage, regardant vers l’horizon des eaux couleur turquoise comme si elle y attendait un quelconque navire ou pirate qui se pointerait pour venir la récupérer. Ses cheveux blonds, plus courts que la première fois que je l’avais vu, faisait encore une fois compétition avec une peau qui me semblait parfaite de par sa couleur dorée. Ses lignes corporelles en évidence du fait qu’elle ne portait qu’un simple bikini de couleur blanc, agrémenté de fleurs pourpres qui lui aussi, se chargeait très bien de mettre son corps entier en évidence.
Elle ne s’était retournée qu’une seule fois vers moi, me rappelant à quel point ses yeux verts, et ils étaient bien verts, m’ensorcelaient. Un mirage d’une incroyable beauté éternelle qui, cette fois-ci, fit monter ma pression cardiaque de plusieurs crans. Le temps de ramasser ma serviette et de commencer à m’essuyer, elle avait disparu; aussi aisément qu’elle était apparue.
Et aujourd’hui je me tiens là, au milieu de la clairière, tout près de ma tente, levant ma bière vers le ciel tel une tentative de bénédiction des Dieux pour un repos vacancier dont j’avais besoin depuis belle lurette. Le silence majestueux de la forèt qui m’entoure qui se fond dans l’harmonie d’une gigantesque symphonie de sons de petits insectes nocturnes. Je regarde vers le firmament et j’ai cette nette impression que les étoiles dansent pour moi oubliant de par le fait même que j’ai déjà descendu plusieurs bières.
Et la voici de nouveau, tout au bout de la clairière, se déplaçant vers moi. Ses cheveux blonds suivant le rythme de cette douce et chaude brise d’été qui nous accompagne. Elle ne semble habillée que d’un chemisier de nuit accompagnée d’une fleur dans ses cheveux et il me semble – et ici je me dois de porter le blâme de nouveau sur le nombre de bières que j’ai consommé – que des oiseaux-mouches se déplacent autour d’elle dans un tourbillon lent et majestueux.
Elle est à mi-chemin entre le bout de la clairière et mon petit coin de paradis sur lequel j’ai édifié mon refuge et la voila qui, tranquillement, se met à me fixer ardamment.
Quelle vision!!
Dans un geste fatidique, avec lequel mon imagination se met à ne pas y croire, voila qu’elle laisse gracieusement tomber sa bretelle gauche, dévoilant ainsi son épaule ronde et parfaite.
Mon cœur fait milles quatre-cent tours minute mais pour la première fois, un doute s’installe. Qui est-elle? Pourquoi me suit-elle? Que veut-elle?
Et tout comme le reste de ma vie qui ne comporte que des hauts qui abruptement ne font que se transformer en vire voltige vers le bas, mon téléphone cellulaire se met à sonner, brisant ainsi l’envoutement dans lequel, encore une fois, je m’était engagé.
« Merde! » je lâche à haute voix.
Puis un sentiment désagréable fait surface…je ne devrais pas avoir de signal à cet endroit que j’ai pris un temps fou à découvrir…
Tenant mon appareil en main, qui ne cesse de crier ce son machiavélique, je me rends à l’évidence qu’il est éteint et de ce fait, hors fonction.
Je regarde une dernière fois ce mirage, cette œuvre d’art, qui vient vers moi mais tranquillement, paisiblement, cette apparition commence à disparaitre dans un subtil voile de fumée…
Mon appareil cellulaire fonctionne tel qu’il se doit et je réalise que ce son venant directement des profondeurs de l’enfer est mon alarme matinale qui me suggère qu’il est temps que je me lève pour aller travailler.
Dans mes rêves les plus fous, je ne ferait vivre ceci à mon pire ennemi. Cruauté divine.
Fin.
For those of you who honor Hernando's Hideaway by your very presence,
and not by your linguistic skills,
we raise our glasses to you !
and not by your linguistic skills,
we raise our glasses to you !